VICOMTÉ de TURSAN


les Landes
Francia

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             généalogie des vicomtes de Miremont dans le Tursan
ducs de Gascogne et d'Aquitaine
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vicomté de Marsan 
vicomté de Gabardan



L'actuel territoire (communauté de communes) de Tursan englobe 16 villages et est traversé par la route du Puy (via podiensis) qui conduit à Saint-Jacques de Compostelle. Cette route traverse quelques villages au patrimoine remarquable : la bastide de Geaune, la chapelle Sainte Rose à Samadet, l’église de Sensacq, ou encore la collégiale de Pimbo. Les villes principales sont : Aire-sur-l'Adour et la bastide de Geaune. Le Tursan est bordé au nord par les Petites Landes, à l'ouest par la Chalosse, au sud par le Béarn, et à l'est par l'Armagnac.

Une partie, mal déterminée, de ce territoire faissait partie de la vicomté de Tursan dont l'histoire est encore controversée. Bien qu'on a des notices historiques sur les premiers seigneurs de Tursan ("regionis dux") dès le Xème siècle, une entité intitutionnelle vicomtale n'appairetra pas jusqu'au XIVème siècle avec Gaston III Fébus.

L'histoire de cette vicomté de Tursan est intimiment liée aux villes de Aire sur Adour et Geaune.

Aire sur Adour


Aire sur l’Adour fait partie des plus anciennes villes du département des Landes. Avant l'époque romaine, un oppidum du nom de Atura existait sur le site d'Aire. De ce nom, emprunté au fleuve Adour, dérivent aussi bien le nom de la ville d'Aire que celui du Tursan (pagus aturensis). Il était occupé par le peuple des Tarusates. À l’époque romaine, la ville fut le siège d’une bataille entre Crassus, lieutenant de César et Pompée. Rome réorganisa la ville et la rebaptisa en « Vicus-Julii » c'est-à-dire le bourg de Jules (César).

Plus tard, la ville fut successivement ravagée par les Vandales, les Alains et les Suèves. Au Vème siècle, les Wisigoths fondèrent un royaume organisé et Aire en fut leur seconde capitale après Toulouse. C’est au Mas vers 476 que Quitterie, jeune princesse wisigothe chrétienne, subit le martyre pour avoir refusé de se marier avec un prince wisigoth arien. En 506, le roi wisigoth Alaric II promulgua à Aire son « Bréviaire d’Alaric ».

C’est à cette même date que nous trouvons mention du premier évêque d’Aire, Marcellus. La présence d'un représentant de l'évêque d'Aire au concile d'Agde de 506, fait remonter très loin l'assurance d'un siège épiscopal en ces lieux. Aire perdit son évêché à la Révolution française. Au début du XIXe siècle, une réorganisation des diocèses de France (Concordats de 1801 et de 1817) a réuni les diocèses d'Aire et de Dax. Le siège principal de l'évêché a été officiellement transféré en 1933 à Dax. La cathédrale d'Aire porte le titre de concathédrale.

 

cathédrale Saint Jean Baptiste et église Sainte Quitterie

À la fin du XIème siècle, un évêque fait rebâtir la cathédrale St Jean-Baptiste, tandis qu’à la même époque, au Mas et à côté de l’abbaye bénédictine est reconstruite l’église Ste Quitterie (de son vrai nom église St Pierre). En 1290, un paréage avec le roi d’Angleterre fut conclu, l'un accordant sa protection, l'autre une part de ses revenus. Les anglais furent chassés de la ville d’Aire moitié du XVème siècle.

sarcophage Sainte Quitterie

Le siècle suivant fut marqué par les guerres de Religion. En 1569, Montgomery, général protestant mit la région à feu et à sang et Aire ne fut pas épargnée. Au début du XVIIèmesiècle, l’évêque Gilles Boutault dut faire reconstruire son palais épiscopal qui devint alors « une des plus belles maisons épiscopales du royaume ». Il fut embelli quelques années plus tard sous l’épiscopat de Jean-louis de Fromentières. Au Mas, le grand séminaire fut installé dans les bâtiments de l’ancienne abbaye bénédictine et le petit séminaire fut bâti à proximité.

La Révolution Française chassa les évêques d’Aire qui revinrent en 1817. Entre 1790 et 1794, Aire absorbe la commune éphémère du Mas.

Geaune.
Geaune est une bastide fondée en 1318 par un Acte de Paréage entre le seigneur Pierre de Castelnau et le représentant du roi d’Angleterre, Antonio de Pessagne originaire de Gênes (d’où le nom de Genoa donné d’abord à Geaune). 

église Saint Jean Baptiste
Geaune

Le plan de Geaune révèle encore son organisation ordonnée en échiquier de 25 îlots ; sa place carrée, au centre, orientée selon les 4 points cardinaux. Sur un de ces îlots, à l’écart de la place, s’élève l’église St Jean (1452), de style gothique languedocien (classée monument historique). Classée aussi, la Tour des Augustins (1490), clocher gothique élancé avec ses dentelles, est le témoin remarquable du Couvent des Augustins aujourd’hui détruit. Les murailles ont été aussi détruites au XVème siécle.

tour des Agustins
Geaune

Controverse sur les origines de la vicomté de Tursan

Selon l'historienne Helène Débax, la vicomté de Tursan n'apparaît jamais comme un cadre avant le XVIème siècle. Au XIIIème siècle, les Roles gascons ou "Recogniciones feodorum" évoquent le Tursan comme "pays" et non comme cadre institutionnel ou politique. Les biens ou les donations cités par les textes sont situés par leurs détenteurs soit à l'intérieur d'une paroisse soit "in Tursano", sans autre précision.

A partir du XVIIème siècle, une interprétation fautive, puis plus tard des manipulations des textes aboutissent au "mythe de la vicomté de Tursan existant depuis ls origines". Le premier érudit à présenter les Miremont comme vicomtes de Tursan est l'archevêque Pierre de Marca au XVIIème siècle. Il écrit que cet "Auger de M... estoit fils de la vicomtesse de Miramon nommée comitissa ; son vicomté estoit celui de Tursan où est assis le bourg de Miramon, qui a esté une des baronnies du Béarn et en été distraicts il y a 300 ans. On apprend que ce vicomté luis appartenoit par les chartes de Sinct-Pé où il est nommé taurcensis en latin aussi bien que dans la fondation de Sainct-Sever".

pigeonnier
Lacajunte

Vérification faite, si la dédicace de l'église abbatiale de Saint-Pé, célébrée le 14 octobre 1095 para l'archvêque d'Auch, mentionne le vicomte Auger III de Miremont (et non pas de Tursan), la fondation de Saint Sever de 996 ne cite aucun vicomte de Tursan. En revanche, en 1009, dans la confirmation des biens à cet établissement par le duc de Gascogne Guillaume I et son épouse Urraca de Navarre, apparaît le nom d'un certain Sanche Attil de Tursan, qui ne porte pas le titre de vicomte. (...) Ce titre de "vicomte de Tursan" est donc une interprétation pur et simple de Marca reprise par Jaurgain.

Madame Jeanne-Marie Fritz nous apporte des informations très interessantes sur le lignage des seigneurs de Miremont dans le Tursan.

L'origine des Miremont - nom d'une paroisse tursanaise - est inconnue, mais, à la fin du XIème siècle, ils gravitent dans l'entourage des vicomtes de Béarn auxquels ils sont apparentés, portent le titre de vicomtes de Miremont durant une vingtaine d'années et jouent un rôle non négligeable dans le Tursan jusqu'à la fin du XIIIème siècle, avant de se fondre dans le lignage des Castelnau. On peut donc considérer que les Miramont étaient des vassaux des vicomtes de Béarn et entretenaient des liens étroits avec les autres familles béarnaises, les Gavaston et les Navailles. Cependant, l'origine du titre de vicomte de Miremont demeure dans l'ombre. Il n'est d'ailleurs porté que brièvement par Auger III et Auger IV sous Gaston IV "le Croisé" de Béarn (fin du XIème - début du XIIème siècle) et semble bien être tombé ensuite en désuétude. Ce Auger IV a participé avec Gaston IV de Béarn dans la conquête de Zaragosse aux maures en 1118. Plus tard, dans la bataille de Fraga en 1134 Auger de Miremont et Centulle de Béarn y sont morts. A partir de cette date, jusqu'en 1205 - en occasion de la révolte contre le vicomte de Béarn Gaston VI le Bon - les Miremont n'apparaissent plus dans les actes: soit soixante-dix ans de silence. Entre 1245 et 1254 le vicomte de Béarn Gaston VII se révolte contre Edouard Ier d'Angleterre et Auger de Miramont apporte son soutien à Gaston Moncade. Résultat de cette révolte, les Miramont s'en tirent avec une confiscation de ses "castrums" qui sont confiés à Pierre de Mauléon.

la seigneurie de Miramont à la fin du XIIIème siècle

En 1243 le roi-duc Henry III avait convoqué Auger VII de Miremont et Géraud de Castelnau ("dominus d'Urgons") devant la cour de Saint Sever pour répondre de ses querelles qui portaient sans doute sur des terres et, dépendences et paduens (pâturages) octoyés aux habitants d'Urgons et Castelnau. Quelques années plus tard Auger de Miremont va tuer Géraud de Castelnau. Auger sera emprisonné et ses domaines confisqués par le roi-duc qui confie la garde du "castrum" vers 1278 aux Castelnau, sous réserve de le remettre au roi-duc à sa demande. La restitution des biens aux Miremont n'a lieu qu'en 1309, lors du mariage de Deinot de Miremont et d'Agnès de Castelnau. Mais le lignage des Miremont se fond ensuite dans celui des Castelnau. Il est vraisemblable qu'aucune descendance n'est issue de cette union puisque les biens des Miremont sont incorporés à ceux des Castelnau.


Une relation avec la vicomté de Soule et le Royaume de Navarre

 La vizcondesa Navarra, señora de Soule, había casado hacia 1150 con Auger V vizconde de Miremont de Tursan a quien llevó el vizcondado de Soule, quedando en esa casa hasta el año 1306. Fue entonces cuando Auger III, vizconde de Soule, descendiente de Auger V de Miremont, no queriendo someterse a los ingleses que poseían el ducado de Gascuña, entregó al rey Felipe IV "le Bel" el Pays de Soule con el château de Mauleon y se retiró a Navarra donde el rey Felipe le concedió para él y sus descendientes el castillo de Rada, tomando entonces el apellido de Mauleon por razón de su lugar de origen.

Auger III, l’ancien vicomte de Soule délogé en 1261 et parti au service du roi de Navarre, continuait à se déclarer seigneur de Mauléon. C'est ainsi qu'il prit en Navarre en 1274-76 pour la première fois comme armoiries de la Soule, un lion d'or (jaune) sur fond de gueules (rouge) en indiquant sur son sceau son titre d'Auger de Maul-léon, seigneur de Marensin et Laharie (terres landaises qui lui avaient été octroyées par le roi d’Angleterre en échange du château de Mauléon).

Lors de la reprise de guerre entre le roi de France Philippe IV le Bel (aussi roi de Navarre par son mariage en 1284 avec la reine Jeanne I de Navarre Champagne, 1273-1274-1305) et le roi Edouard I d’Angleterre, Auger prit le parti de la France et Navarre et reconquit son château fort de Mauléon en 1295. Il alla jusqu’à créer en 1299 la bastide de Villeneuve-les-Tardets pour contrer le pouvoir seigneurial des Tardets qui avait pris le parti anglais. La paix franco-anglaise de 1303 rendant l’Aquitaine aux Anglais obligea Auger à obéir au roi de Navarre, Louis I de Navarre (et à partir de 1314 Luis X "le Hutin" de France), en restituant en juillet 1307 le château de Mauléon à un capitaine-châtelain « anglais » en échange de la seigneurie navarraise de Rada où il mourut en 1318. Mauléon et la Soule devaient rester anglais jusqu’en 1449.

une vicomté de Tursan tardive

L'acte du 5 janvier 1390 de Gaston Fébus constitue l'acte de naissance de la vicomté de Tursan. La vicomte y énumère ses possessions: vicomtés de Béarn, de Marsan, Tursan et Gabardan entre autres. Dans aucun texte conservé, nous ne savons quelles paroisses ressortent de la vicomté de Tursan.

pont sur l'Adour
Aire sur l'Adour

Pourtant, jusquau milieu du XIVème siècle, en dehors des Miremont aux XIème-XIIème siècles, les seigneurs du Tursan ne rendent pas hommage au Béarn mais sont vassaux directs du roi-duc. C'est ainsi qu'en 1273, dix-huit hommages de seigneurs du Tursan sont prêtrés à Edouard Ier. A cette date, le Tursan est encore émietté entre de petites seigneuries dont la plus importante est, sans conteste, celle des seigneurs de Miramont. Toutefois, la situation évolue rapidement à partir de ce moment. L'ascension du linage des Castelnau, seigneurs d'Urgons, les amène à dominer l'ensemble de la région.

L'ascension de la famille de Castelnau.
L'ascension des Castelnau résulte de deux atouts : leur capacité à servir les souverains qui ont gouverné la Gascogne et des unions bien choisies. Au XIIIème siècle, le patrimoine familial est circonscrit à la paroisse d'Urgons, au sud du Tursan et a quelques biens das les paroisses voisines comme Pimbo et Poursiugues. Leur expansion est liée à la carrière militaire de Raymond-Bernard de Castelnau auprès du roi-duc qu'il sert fidèlement tout au long de sa vie. En janvier 1278, à la suite du meurtre de son père, Géraud, par le lignage des Miremont, ces derniers voient leurs terres confisquées par Edouard Ier qui les confie provisoirement à Raymond-Bernard.

De leurs différents mariages, les Castelnau tirent un profit territorial important puisqu'ils parviennet à arrondir peu à peu leur patrimoine originel. Durant la seconde moitié du XIVème siècle, le patrimoine va encore s'arrondir de la seigneurie de Bats et le lignage bénéficie d'alliances matrimoniales prestigieuses.

Le passage du Tursan sous la souveraineté béarnaise.
En 1343-1344, lors de la tournée des hommages du jeune vicomte de Béarn dans ses domaines, aucun hommage du Tursan ne lui est prêté sauf dans les lieux qui dépendent de la vicomté de Marsan comme Urgons (dont les vicomtes tiennent la ville), Pimbo, Saint Loubouer ou Latrille. Comment Gaston Fébus a-t-il procédé pour inverser le mouvemet et faire passer le Tursan sous sa souveraineté puis se proclamer vicomte de Tursan?.

Dans la seconde moitié du XIVème siècle, le vicomte de Béarn acquiert à sa cause les Castelnau grâce à une politique habile de mariages et de prêts d'argent. Raymond-Bernard II de Castelnau, après le décès de son épouse, Rose de Marsan, apparentée à la branche cadette des Marsan, se remarie avec Béarnèse de Foix, soeur naturelle de Gaston Fébus. Une de ses filles, Condor, épouse Arnaud-Guillaume, seigneur de Morlanne, frère naturel de Gaston III de Foix-Béarn. L'alliance réalisée avec la famille vicomtal par le mariage avec Béarnèse de Foix, s'est donc renforcée à la génération suivante. A la mort de Gaston Fébus, le fils aîné d'Arnaud-Guillaume et de Condor, Raymond Bernard III est membre du conseil de régence.

Depuis la fin du XIIIème siècle, les Castelnau se sont sans cesse endettés au service d'Edoaurd Ier, par leur participation aux diverses expéditions militaires du souverain. Le mouvement se poursuit largement après le milieu du XIVème siècle. Pierre Tucco-Chala a ainsi repéré une vingtaine de contrats de prêts consentis par Gaston Fébus aux Castelnau-Tursan. Raymond-Bernard III de Castelnau emprunte, le 28 décembre 1368, 220 écus d'or au comte de Foix pour payer la dot de sa soeur mariée au seigneur d'Ornésan. Il fait appel au vicomte pour payer la rançon de son frère Jean le 28 décembre 1373, pour financer un voyage en Angleterre. On sait qu'en contrepartie, le seigneur de Castelnau, pieds et poings liés, doit abandonner au Vicomte des droits ou des biens qu'il possède.

maison de l'Officialité
Aire sur l'Adour

Le vicomte de Béarn a su enfin utiliser une stratégie payante, mise au point pour faire main basse sur la Bigorre comme dans la région de Captieux (sud du département de la Gironde) : il fait ravager la région par les Compagnons de Lourdes que commandait un de ses cousins bâtards, puis propose sa protection contre les pillards. On a conservé un accord ainsi conclu au coeur du Tursan, le 10 octobre 1373 par l'abbé de Saint-Loubouer qui, après avoir vu ses terres ravagées, fait appel au vicomte de Béarn et lui fait donation de toute la Seigneurie haute et basse du lieu, sauf les cens annuels dus au chapitre, en échange de sa protection.

De fait, Gaston III Fébus est devenu le seigneur de tout le Tursan qu'il peut revendiquer comme une vicomté. Celle-ci est bien une création politique tardive qui résulte d'une

habile manipulation des seigneurs de Tursan
.

Marsan et Tursan vont être réunis au patrimoine de la vicomté de Béarn entre les XIIIème et XIVème siècles. Si les mentions de vicomté de Marsan ou de vicomté de Tursan sont fréquents dans le terrier des bien royaux des XVIIème ou XVIIIème siècles, la réalité qui se chache derrière ces termes est cependant bien différente. Elle montre que la constitution des vicomtés a pu, en Gascogne, s'effectuer à des moments très éloignés du Moyen Âge et dans des condition variées.

La première apparaît, comme les vicomtés voisines, en Gascogne, territoire éloigné de l'influence du duc de Gascogne, mais aussi durant une période pour laquelle le pouvoir du duc de Gascogne est relativement faible dans cette région. L'absence de sources ne permet pas de savoir si la fonction de vicomte a ou non succédé à une institution carolingienne. Il est seulement possible d'affirmer que le choix de l'homme qui reçoit le titre de vicomte de Marsan est lié à son importance foncière et, peut-être peut-on évoquer la possibilité qu'il a été un puissant alleutier.

principales sources consultées:

* La Fondation Lebrel Blanco est très reconnaissante envers Mme. Jeanne-Marie Fritz pour les travaux de recherche qu'elle a mené sur l'histoire médiévale des territoires de la vicomté de Marsan ("La vicomté de Marsan : longue construction d'une identité") et le Tursan ("Un lignage du Tursan du XIe au XIVe siècle : les seigneurs de Miremont"), publiés dans le "Bulletin de la Société de Borda" (Dax, Landes), numeros 466 (2è Trimestre 2002) et 491 (3è Trimestre 2008) respectivement. Ces travaux ont constitué l'information principale utilisé par la Fondation pour la préparation de cette Note sur la Vicomte de Tursan.

* Helène Débax ; Vicomtes et Vicomtés dans l'Occident médiéva ; Presses Universitaires du Mirail, 2008