SAUVETERRE de BÉARN


Béarn
Francia













Ciudad fortaleza de los señores de Béarn, está situada muy cerca de la frontera de la Baja Navarra.

Es el lugar a donde llega en julio de 1512 la reina Catalina I de Navarra Foix-Grailly con su familia cuando Fernando el Católico ordena la invasión del Reyno de Navarra por las tropas del duque de Alba. Allí muere de la fatiga del viaje su hijo el infante Francis de Albret y Foix.

A finales de 1523 o principios de 1524 las tropas de Carlos V al mando del Príncipe de Orange tomaron al asalto las fortalezas de Sauveterre arrasándolas.


Según la leyenda, Gaston V de Bearn murió sin heredero el año 1170. Al morir su esposa Sancha - hermana del rey Sancho VI el Sabio de Navarra - esperaba un hijo pero nació deforme y murió. Sancha fue acusada de haber matado a su hijo. Fue entonces sometida a un "juicio de Dios", la "prueba del agua".

Fue lanzada al río atada de pies y manos. El pueblo, angustiado, creía que sería tragada por las aguas y llevada al fondo del cauce para perecer ahogada. Pero Sancha emergió suavemente a la superficie y con la misma suavidad fue llevada hacia la orilla "à trois portées de flèches du pont".

La divinidad probó así la inocencia de Sancha y fue aclamada por una muchedumbre que había venido hasta el puente.

En reconocimiento a la Virgen María a quien Sancha había encomendado su alma, ella misma bordó un rico manto que entregó a Notre Dame de Rocamadour.

 

puente de la Leyenda 




el puente de la Leyenda

a finales del siglo XIII Gaston de Montcada construye el "Pont-Vieux" de Orthez de similares caracterítsicas


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Saint André
iglesia románica del siglo XII
reformada en el XIV


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casa fortificada

 

casa fortificada


Ce pont était un élément essentiel participant à la défense de l’entrée Sud du Béarn. Primitivement il a été fortifié par Gaston VII Moncade (1229-1290) ; Gaston III de Foix-Béarn, Gaston Fébus (1343-1391) aurait ajouté son pont-levis qui devait se rabattre sur une pile intermédiaire, reliée à l’île par un tablier de bois ; cette pile n’existe plus.

Les encoches dans le mur recevaient la barre de bois de fermeture. Remarquez aussi les empreintes des anneaux de la chaîne qui barrait l’entrée. Dans la partie haute de la petite tour était la chambre de garde et de manoeuvre du pont-levis dans laquelle on accède par un étroit escalier à vis. Un droit de péage était exigé.

Ce pont fortifié appelé "Pont Maïor", puis "Pont de l’Hôpital" (il débouchait près de l’hôpital des pèlerins de St Jacques de Compostelle), s’appelle maintenant "Pont de la Légende".

En 1170, Sancie, vicomtesse de Béarn, réside en son château de Sauveterre et attend un heureux événement qui met en joie le pays tout entier. Son époux, le jeune vicomte de Béarn Gaston V, meurt, tué en terre sarrasine. Au moment où il va "de vie à trépas", Sancie met au monde son enfant "difforme en tout son corps" qui meurt dès les premiers instants. La malignité publique se donne libre cours :

LÉGENDE DU PONT

"Mille cent soixante dix, ce fut terrible année...

Ecoutez la légende du vieux pont béarnais".

"Elle a tué son fils en lui donnant le jour !"
La colère gronde et la raison s’égare...
Les barons béarnais et Sanche, roi de Navarre, frère de Sancie, estiment
"qu’elle ne peut être justifiée qu’en étant soumise à l’épreuve de l’eau" :
Ô la terrible épreuve... ! Le jugement a lieu en présence de "trois mille personnes" groupées aux abords du pont fortifié.
En robe blanche, pieds et mains liés, Sancie est alors jetée dans les eaux furibondes...

"L’onde s’est refermée pour emporter sa proie...,
L’angoisse étreint chacun et le remplit d’effroi...,
C’est alors que bientôt, dans l’écume des flots,
Une forme a surgi soulevée par les eaux :
A trois portées de flèches, elle atteint le rivage,
Et chacun reconnaît le douloureux visage,
Eclate alors la joie : Sancie est bien vivante,
Sancie ! Alléluia ! Sancie est innocente ! "
Grâce à Dieu, reconnue innocente,
"Elle offrit un manteau couvert de pierreries,
Brodé de longs fils d’or, pour remercier Marie,
Et l’offrit à la Dame du vieux Roc-Amadour...

Vieux pont, souviens-toi toujours de ta belle légende... "

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église Saint André 

Construction de l' église dans la 2e moitié du XIIème siècle (chevet) et le 1er quart du XIIIème siècle (transept, nef, bas-côtés). Première mention de l' église en 1251.

Au 16e siècle, en 1523, l' édifice est dévasté par les armées espagnoles de l'empereur Charles Quint sous le commandement de Philibert de Châlon, Prince d'Orange. Elle souffre aussi du passage des troupes protestantes en 1569.

De 1867 à 1869, restauration de la façade occidentale, construction du porche et de la sacristie, réfection totale et reconstitution du portail principal par l' architecte Auguste Lafollye. En 1872, l' abbé Xavier Montaut, peintre oloronais, exécute un ensemble de peintures décoratives dans l' abside et la nef. Fourniture vers 1930 des deux roses historiées du transept par Paul Louzier.

Plan en croix latine. Deux absidioles voûtées en cul-de-four. Leur partie droite est voûtée en plein cintre. Abside voûtée d' ogives. Les bras du transept voûtés d' ogives dépassent légèrement les absidioles. Sur la croisée du transept à huit voûtains, clocher autrefois fortifié avec terrasse crénelée. Les trois travées de la nef et des bas-côtés sont voûtées d' ogives. Sacristie contemporaine accolée à la façade sud de l' église. Le tympan du portail ouest est divisé en neuf claveaux; celui du centre se termine par une clef pendante. Deux arcs latéraux plein-cintre reposent sur cette clef et sur les piédroits du portail.

Le très beau tympan surmontant la porte attire toute l’attention, le maître d’œuvre a certainement voulu réaliser un travail proche de celui de nos grands édifices romans. Au centre, entre les deux cintres, une clé pendante tient lieu de trumeau. Serait-elle inspirée d’un certain art espagnol ou arabe ?... Une seule voussure encadre ce tympan très restauré, préparé vraisemblablement pour en recevoir plusieurs si l’on en juge par son l’ébrasement à 45°avec ses sept piédestaux, ses sept chapiteaux à feuilles et les quatorze colonnes qui l’encadrent.

Dans la mandorle, appelée aussi ovale de gloire, est le Christ bénissant. Les quatre évangélistes sont représentés: à droite du Christ, l’ange (St Matthieu) et le lion (St Marc); à gauche, l’aigle (St Jean) et le bœuf (St Luc).

Sur ce tympan gothique, à remarquer le soleil (rayons radians et ondulés), et la lune en quartier (tête de femme) sont peut-être le symbole "de la lumière et des ténèbres". A chaque extrémité du cintre, un ange adorateur.

Formée de dix claveaux représentant des anges dont deux sont debout tournés vers le Christ, la voussure est soulignée d’une frise de fleurons comme les deux arcs de la base du tympan alors que la man-dorle a pour cadre une frise de pointes de diamants.

Grâce à l’action de restauration de P. Mérimée, les dégâts subis principalement au cours des guerres de religion et sous la révolution ont été réparés en 1869.

Décor: vitrail; peinture; sculpture. Représentation: Christ; Tétramorphe; soleil ; croissant de lune; ange; symbole christique.

Cuverture: toit en pavillon; toit à longs pans; pignon découvert; pignon couvert; croupe; croupe ronde; appentis.

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