HOMENAJE de los MEDICI a  ENRIQUE IV

rey de Francia y de Navarra



castillo de Pau
dibujos del castillo de Pau y Enrique IV
texto: Navarra en la Corte de Nérac, Enrique IV de Francia


 

El 14 de mayo de 1610 en París, rue de la Ferronnerie, François Ravaillac asesinó a Enrique IV asestándole tres cuchilladas. Los funerales del Rey tienen lugar en Notre Dame de París y en la basílica Saint Denis los días 29 y 30 de junio de 1610.

 

En Florencia, la noticia de esta trágica muerte se recibe el 23 de mayo. Cosme II de Medicis - hijo de Fernando I - ordena la celebración de funerales in effigie, en la iglesia de San Lorenzo, mostrando así el vínculo entre ambas dinastías, reforzado por el matrimonio en 1600 de María de Medicis y Enrique IV. El funeral en Flrencia tuvo lugar el 15 de septiembre de 1610.

Para decorar el interior de la iglesia se colgaron a lo largo de la nave 26 lienzos que evocaban los hechos importantes y las virtudes del rey Enrique. Para la ejecución de este trabajo colectivo los Medicis recurrieron a un grupo de artistas que gravitaban en su órbita, entre ellos Jacopo de Empoli, Bernardino Poccetti, Francesco Curradi y Matteo Rosselli. Los lienzos fueron pintados en grisalla y la falta de color se ve compensada por ciertos efectos de luz y un resultado más escultural manierista. Los lienzos tienen unas medidas de 2,70 - 2,75 metros de largura por 2,10 de altura. Tras una larga estancia en los depósitos de la Galería Fiorentine se han recuperado 19 lienzos cuyas fotografías se presentan más abajo. Han sido expuestos por primera vez en el castillo de Pau el 1 de abril de 2010, coincidiendo con el 400 anniversario de la muerte de Enrique IV.

armas de Enrique III de Navarra
1572-1610

armas de Enrique rey de Francia y de Navarra
1589-1610

Maria de Medici

Henri IV recevant le portrait de Marie de Medicis
Rubens

 

Henry IV (en français)

 

listado de lienzos:

1 sitio de Paris
2 combates y victorias de Enrique IV
3 batalla de Ivry
4 Enrique entra en Chartres
5 retirada de Caudebec
6 Enrique IV abraza la religión católica
7 las ciudades de Meaux, Orleans, Bourges, Lyon y Aix se someten a Enrique IV
8 Enrique IV entra pacíficamente en París
9 capitulación de Laon
10 victoria de Fontaine-Française
11 rendición de la Fère
12 Enrique IV confirma su renuncia solemne al protestantismo en presencia del Cardenal de Medicis
13 Enrique repele los refuerzos enviados a Flandes por sus enemigos para liberar Amiens
14 entrada de Enrique IV en Amiens
15 entrada de Enrique IV en Nantes
16 celebración de la paz en Notre Dame de París
17 rendición de Montmélian
18 las tropas del duque de Saboya son repelidas
19 Enrique IV y María de Medici proveen a la reorganización del Estado y al restablecimiento del culto católico

 

1

sitio de Paris
1 noviembre 1589

Remigio Cantagallina
(1582 ó15 83 - 1656)

 

2

combates y victorias de Enrique IV
finales de 1589

Ulisse Giuochi
(1570-1631)

 

3

batalla de Ivry
14 marzo 1590

Domenico Frilli Croci
(1596-1631)

 

4

Enrique entra en Chartres
19 abril 1591

Giovanni Nigetti
(1573-1652)

 

5

retirada de Caudebec
22 mayo 1592

Francesco Curradi
(1570-1661)

 

6

Enrique IV abraza la religión católica
25 julio 1593

Ludovico Buti
(1550 ou 60-1611)

 

7

las ciudades de Meaux, Orleans, Bourges, Lyon y Aix se someten a Enrique IV
1593-1594

Fabrizio Boschi
(1572-1642)

 

8

Enrique IV entra pacíficamente en París
22 marzo 1594

Francesco Mati
(1574-1650)

 

9

capitulación de Laon
22 julio-2 agosto 1594

Pietro Sorri
(1556-1622)

 

10

victoria de Fontaine-Française
5 junio 1595

Valerio Marucelli
(1563-1626)

 

11

rendición de la Fère
22 mayo 1596

Filippo Tarchiani
(1576-1645)
(atribuido)

 

12

Enrique IV confirma su renuncia solemne al protestantismo en presencia del Cardenal de Medicis
19 septiembre 1596

Jacopo di Chimenti da Empoli
(1551-1640)

 

13

Enrique repele los refuerzos enviados a Flandes por sus enemigos para liberar Amiens
septiembre 1597

Bernardino Monaldi
(1588-1619)

 

14

entrada de Enrique IV en Amiens
25 septiembre 1597

Nicodemo Ferruci
(1574-1650)

 

15

entrada de Enrique IV en Nantes
13 abril 1598

Matteo Rosselli
(1578-1650)

 

16

celebración de la paz en Notre Dame de París
21 junio 1598

Bernardino Barbatelli il Poccetti
(1553-1612)

 

17

rendición de Montmélian
16 noviembre 1599

Benedetto Veli
(1564-1639)
(atribuido)

 

18

las tropas del duque de Saboya son repelidas
1600

Cosimo Gamberucci
(1560-1621)

 

19

Enrique IV y María de Medicis proveen a la reorganización del Estado y al restablecimiento del culto católico

Pompeo Caccini
(1577-1624)


HENRI IV

  1553-1610

Fils d'Antoine de Bourbon, duc de Vendôme et premier prince du sang, et de Jeanne d'Albret, future
reine de Navarre, Henri vint au monde à Pau dans la nuit du 12 au 13 décembre 1553. Il passa ses
années d'enfance en Béarn, en particulier au château de Coarraze chez le baron de Miossens. En 1561,
son père le fit venir à la cour de France. Il devait y resta après la mort d'Antoine de Bourbon, jusque en
1567, date à laquelle Jeanne d'Albret obtint son retour. Il devait très jeune s'engager dans le camp
protestant. Une fois la paix de Saint-Germain proclamée en 1570, son mariage avec Marguerite de
France, sœur du roi, fut âprement négocié entre Catherine de Médicis et Jeanne d'Albret, en particulier
sur la question religieuse : Henri professait le calvinisme et Marguerite le catholicisme. Il fut célébré à
Paris le 18 août 1572 par le cardinal de Bourbon, oncle du marié. Jeanne d'Albret était morte quelques
semaines plus tôt et Henri, de prince, était devenu roi de Navarre.

La Saint-Barthélemy, le 24 août suivant, devait l'obliger à se convertir au catholicisme. Il resta en
semi-captivité à la cour jusqu'au début de l'année 1576 où il parvint à s'enfuir et à regagner ses états. Il
retourna alors à sa religion première et prit la tête du parti protestant, bien qu'il s'entourât toujours
aussi bien de catholiques que de protestants.

Un tournant fut franchi avec le décès du dernier des fils Valois, François, en juin 1584. Henri de
Navarre devint l'héritier de la couronne de France, puisque le roi Henri III n'avait pas d'enfant. Les
catholiques ultras s'organisèrent en une Ligue armée, prête à tout pour empêcher l'arrivée d'un
protestant sur le trône de France et le pape Sixte Quint excommunia le roi de Navarre et son cousin
Condé. Pendant près de dix ans, Henri fut sur les routes et de toutes les batailles. La mort de Henri III
assassiné par le moine Jacques Clément, le 2 août 1589 fit de lui le roi de France Henri IV. Mais il lui
fallut conquérir son royaume les armes à la main et faire face à la terrible menace ligueuse. Malgré des
victoires incontestées à Arques (1589), à Ivry (1590), il ne put prendre Paris où il n'entra qu'en mars
1594, après avoir abjuré le protestantisme (25 juillet 1593) et été sacré (27 février 1594). De paix
durement arrachées ou chèrement négociées avec les  grands seigneurs, en guerre difficile contre
l'Espagne, on aboutit en 1598 à la signature de l'édit de Nantes et de la paix de Vervins, qui permirent
au roi de rétablir le calme et l'ordre à l'intérieur comme à l'extérieur. 

La politique de Henri IV visa alors à rétablir une autorité royale complètement bafouée pendant les
guerres de religion et ses premières années de règne et à instaurer une prospérité économique
nécessaire au bien du peuple comme à celui de l'Etat. L'existence des protestants était reconnue et leur
religion tolérée. Le roi mena une politique extérieure active visant toujours à diminuer la menace
espagnole, obtenant du duc de Savoie la cession des pays de l'Ain en compensation du marquisat de
Saluces que ce prince refusait de restituer (1601) ; menant une politique d'entente avec le Saint-Siège,
l'Angleterre, l'Ecosse, les Provinces-Unies. Son assassinat par Ravaillac, le 14 mai 1610, stoppa net
l'opération militaire contre les possessions espagnoles que Henri IV préparait depuis quelques mois.

Sur Henri IV et les femmes, beaucoup a été dit et écrit. Deux épouses successives, puisqu'il parvint à
obtenir l'annulation de son union avec Marguerite de Valois en 1599 et épousa Marie de Médicis
l'année suivante et, selon le décompte officiel 56  maîtresses... Le Vert Galant fut effectivement un
passionné, ce qui lui fit parfois oublier sa légendaire prudence comme lors de ses relations avec
Henriette d'Entragues, à qui il avait remis une promesse de mariage en bonne et due forme et qui alla
jusqu'à comploter pour prendre la place de la reine Marie de Médicis.

Homme d'action et d'une réelle bravoure, doté d'une santé de fer - tout de même un peu ébranlée par
les excès à la fin de sa vie - , homme d'état, soucieux des intérêts du trône, d'une apparente simplicité,
aimant à rire et à plaisanter, mais aussi protecteur des arts (il fut un grand constructeur), Henri IV
possédait tous les atouts pour devenir le plus populaire des rois de France. Sa légende connut un
sommet au XVIIIème siècle, avant d'être largement reprise à des fins dynastiques lors de la Restauration
et de la Monarchie de Juillet.

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